tabula rasa

tabula rasa 17

D’une minute à l’autre, le jour est autre. Les amis sont partis comme ils étaient venus, on sourit, on s’embrasse.

tabula rasa 16

À cette heure d’hiver, le vin rougit. La terrasse se couvre de paroles et de livres, et la rue défile en reflet sur les vitres.

tabula rasa 15

Les passions s’engluent dans les travaux et les jours. La réalité ne laissant au plaisir que la portion congrue.

tabula rasa 14

L’après-midi pleut place Colette et les arcades oublient toute leur comédie. Nul ne sait plus quel duc arpentait les jardins.

tabula rasa 13

C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures.

49

L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide, on ne dénombre plus ni les mots ni les jours. Les pages lues ne seront pas relues et des livres s’écrivent comme des infinis. L’image fragmente la mémoire.

tabula rasa

49

L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide, on ne dénombre plus ni les mots ni les jours. Les pages lues ne seront pas relues et des livres s’écrivent comme des infinis. L’image fragmente la mémoire.