tabula rasa
tabula rasa 53
L’après-midi étale encore ses lueurs. Mais l’ombre de l’amie grignote ce qu’il reste de l’idée du poème et du blanc des silences.
tabula rasa 52
Le premier jour de mai répète son discours. On ne voit pas la place où battent les tambours et chante le muguet.
tabula rasa 51
Le samedi s’allonge et les vitrines affirment leur appel au bonheur. Combien y céderont malgré l’époque en marche.
tabula rasa 50
Une décennie s’est ouverte dans la saison qui s’obstine. La neige ne fondra pas, le cerveau la retient.
tabula rasa 49
L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide.
13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.
tabula rasa
13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.