tabula rasa

tabula rasa 28

Le matin s’émiette phrase par phrase. Et à voix basse. Pour ne pas réveiller l’amie qui allonge sa nuit à l’étage.

tabula rasa 27

À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.

tabula rasa 26

On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.

tabula rasa 25

Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.

tabula rasa 24

L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.

12

Le jour résiste à la tentation du jour et le réel hésite, caché sous la fiction. Il faudra bien pourtant se résoudre au présent, en lire les proses triviales, et trancher dans le vif des possibles. Un livre s’offrira comme un aveu et quelqu’un sourira. L’image s’écrit au futur antérieur.

tabula rasa

12

Le jour résiste à la tentation du jour et le réel hésite, caché sous la fiction. Il faudra bien pourtant se résoudre au présent, en lire les proses triviales, et trancher dans le vif des possibles. Un livre s’offrira comme un aveu et quelqu’un sourira. L’image s’écrit au futur antérieur.