tabula rasa
tabula rasa 13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures.
tabula rasa 12
Le jour résiste à la tentation du jour et le réel hésite, caché sous la fiction. Il faudra bien pourtant se résoudre au présent.
tabula rasa 11
Le siècle avance. Chaque seconde de chaque heure nous pousse vers un autre aujourd’hui.
tabula rasa 09
Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores.
tabula rasa 08
Une nuit a passé. D’un train à un autre. Le décor a changé et nulle voyageuse ne s’inscrit dans le cadre.

10
L’hiver ne s’est pas encore confondu dans le jour. Le jardin est un jardin. Une porte est une porte est une porte. Les cailloux sont des pierres et les pierres sont des pages où les mots sont couchés comme l’oubli. Le souffle se condense. L’image conjugue le verbe être.
tabula rasa

10
L’hiver ne s’est pas encore confondu dans le jour. Le jardin est un jardin. Une porte est une porte est une porte. Les cailloux sont des pierres et les pierres sont des pages où les mots sont couchés comme l’oubli. Le souffle se condense. L’image conjugue le verbe être.