tabula rasa

tabula rasa 13

C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures.

tabula rasa 12

Le jour résiste à la tentation du jour et le réel hésite, caché sous la fiction. Il faudra bien pourtant se résoudre au présent.

tabula rasa 11

Le siècle avance. Chaque seconde de chaque heure nous pousse vers un autre aujourd’hui.

tabula rasa 10

L’hiver ne s’est pas encore confondu dans le jour. Le jardin est un jardin. Une porte est une porte est une porte.

tabula rasa 09

Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores.

05

Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase, que le silence des surfaces et les volutes de l’ailleurs. Des tendresses nouvelles s’inventent dans les blancs comme des télégrammes. Le fil n’est pas rompu. L’image le dénoue.

tabula rasa

05

Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase, que le silence des surfaces et les volutes de l’ailleurs. Des tendresses nouvelles s’inventent dans les blancs comme des télégrammes. Le fil n’est pas rompu. L’image le dénoue.