tabula rasa
tabula rasa 13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures.
tabula rasa 12
Le jour résiste à la tentation du jour et le réel hésite, caché sous la fiction. Il faudra bien pourtant se résoudre au présent.
tabula rasa 11
Le siècle avance. Chaque seconde de chaque heure nous pousse vers un autre aujourd’hui.
tabula rasa 10
L’hiver ne s’est pas encore confondu dans le jour. Le jardin est un jardin. Une porte est une porte est une porte.
tabula rasa 09
Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores.
04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre. Le texte file sous ses yeux. Le paysage est une phrase. On dirait que la vitre est l’issue de secours ou l’accès, c’est selon l’angle de la lumière. L’image s’est évadée du cadre.
tabula rasa
04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre. Le texte file sous ses yeux. Le paysage est une phrase. On dirait que la vitre est l’issue de secours ou l’accès, c’est selon l’angle de la lumière. L’image s’est évadée du cadre.