tabula rasa
Une tablette numérique est posée sur une table. Devant l’écran, un clavier. Derrière l’écran, une table et son décor. Il s’agit donc de photographier cette table, puis d’écrire, à partir de cette matière première visuelle.
L’intelligence est en puissance, comme les choses mêmes qu’elle pense, sans en être aucune en réalité, en entéléchie, avant que de les penser. Il en est ici comme d’une tablette où il n’y a rien d’écrit en réalité, en entéléchie.
Aristote
Le temps passe, le lieu change, mais la manière de faire est toujours la même. La tablette, chaque fois, est arasée pour que s’y impriment une nouvelle table et un nouveau texte.
Contrairement à l’idée reçue, la locution latine tabula rasa ne réfère pas a priori à une table qu’on aurait débarassée de tout objet, mais plutôt à une tablette dont on aurait arasé la cire pour y tracer de nouveaux signes. Quand j’ai cherché un titre pour ce projet qui s’amorçait, elle s’est imposée comme une évidence.
Et pour occuper l’espace entre l’œil de la lectrice et l’image/texte, je lui offre… un extrait de Tabula rasa d’Arvo Pärt.
tabula rasa 03
L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.
tabula rasa 02
Le matin pourrait être une sorte de nuit. Livrant au jour ses artefacts surgis de la mémoire ou exilés du corps.
tabula rasa 01
Aujourd’hui est le jour le plus court de l’année. La nuit n’en sera que plus longue. De quoi relire un livre déjà lu.
tabula rasa
Une tablette numérique est posée sur une table. Devant l’écran, un clavier. Derrière l’écran, une table et son décor. Il s’agit donc de photographier cette table, puis d’écrire, à partir de cette matière première visuelle.
L’intelligence est en puissance, comme les choses mêmes qu’elle pense, sans en être aucune en réalité, en entéléchie, avant que de les penser. Il en est ici comme d’une tablette où il n’y a rien d’écrit en réalité, en entéléchie.
Aristote
Le temps passe, le lieu change, mais la manière de faire est toujours la même. La tablette, chaque fois, est arasée pour que s’y impriment une nouvelle table et un nouveau texte.
Contrairement à l’idée reçue, la locution latine tabula rasa ne réfère pas a priori à une table qu’on aurait débarassée de tout objet, mais plutôt à une tablette dont on aurait arasé la cire pour y tracer de nouveaux signes. Quand j’ai cherché un titre pour ce projet qui s’amorçait, elle s’est imposée comme une évidence.
Et pour occuper l’espace entre l’œil de la lectrice et l’image/texte, je lui offre… un extrait de Tabula rasa d’Arvo Pärt.
tabula rasa 03
L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.
tabula rasa 02
Le matin pourrait être une sorte de nuit. Livrant au jour ses artefacts surgis de la mémoire ou exilés du corps.
tabula rasa 01
Aujourd’hui est le jour le plus court de l’année. La nuit n’en sera que plus longue. De quoi relire un livre déjà lu.