tabula rasa
tabula rasa 37
Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.
tabula rasa 36
L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.
tabula rasa 35
Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.
tabula rasa 34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.
tabula rasa 33
L’été affirme sa lumière. Les passants cherchent l’ombre et les bonnes affaires sans se douter que le lieu s’épuise.
52
Le premier jour de mai répète son discours. On ne voit pas la place où battent les tambours et chante le muguet. Seul le vent porte encore des illusions de rouge, des nostalgies de gloire. Tant de nuits ont éteint les grands soirs, tant de brouillards ont fermé les frontières. Même les Alpes cachent leurs sommets dans l’image.
tabula rasa
52
Le premier jour de mai répète son discours. On ne voit pas la place où battent les tambours et chante le muguet. Seul le vent porte encore des illusions de rouge, des nostalgies de gloire. Tant de nuits ont éteint les grands soirs, tant de brouillards ont fermé les frontières. Même les Alpes cachent leurs sommets dans l’image.