tabula rasa

tabula rasa 47

Les années font et défont leurs marques. Le sang de l’origine et celui du désastre se confondent.

tabula rasa 46

Les semaines accumulent les pages. Le hasard des désordres confond les transparences et confronte les siècles.

tabula rasa 45

Les jours de juin s’étalent en anniversaires que nul ne célèbre. Le ciel se couvre comme la peau se froisse.

tabula rasa 44

La saison affiche ses couleurs, ses fièvres et ses musiques. L’enfance n’est jamais bien loin.

tabula rasa 43

Certaines nuits sont blanches. Les villes s’y confondent en un précipité de parfums, de liqueurs et de salives.

52

Le premier jour de mai répète son discours. On ne voit pas la place où battent les tambours et chante le muguet. Seul le vent porte encore des illusions de rouge, des nostalgies de gloire. Tant de nuits ont éteint les grands soirs, tant de brouillards ont fermé les frontières. Même les Alpes cachent leurs sommets dans l’image.

tabula rasa

52

Le premier jour de mai répète son discours. On ne voit pas la place où battent les tambours et chante le muguet. Seul le vent porte encore des illusions de rouge, des nostalgies de gloire. Tant de nuits ont éteint les grands soirs, tant de brouillards ont fermé les frontières. Même les Alpes cachent leurs sommets dans l’image.