tabula rasa

tabula rasa 27

À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.

tabula rasa 26

On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.

tabula rasa 25

Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.

tabula rasa 24

L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.

tabula rasa 23

Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars.

51

Le samedi s’allonge et les vitrines affirment leur appel au bonheur. Combien y céderont malgré l’époque en marche et malgré l’inutile, ou à cause de l’âge et de son ironie. Le verre à moitié vide emprisonne le corps. Mais le regard est libre et la philosophie surgit où on ne l’attend pas. L’image ne mord pas.

tabula rasa

51

Le samedi s’allonge et les vitrines affirment leur appel au bonheur. Combien y céderont malgré l’époque en marche et malgré l’inutile, ou à cause de l’âge et de son ironie. Le verre à moitié vide emprisonne le corps. Mais le regard est libre et la philosophie surgit où on ne l’attend pas. L’image ne mord pas.