tabula rasa
tabula rasa 07
Le jour file à l’envers du jour. Les montagnes s’estompent. Arrondies par les siècles et par les conquêtes.
tabula rasa 06
D’une saison sur l’autre, le soleil fait son œuvre. La gourmandise court sous la peau.
tabula rasa 05
Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase.
tabula rasa 04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre.
tabula rasa 03
L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.
49
L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide, on ne dénombre plus ni les mots ni les jours. Les pages lues ne seront pas relues et des livres s’écrivent comme des infinis. L’image fragmente la mémoire.
tabula rasa
49
L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide, on ne dénombre plus ni les mots ni les jours. Les pages lues ne seront pas relues et des livres s’écrivent comme des infinis. L’image fragmente la mémoire.