tabula rasa
tabula rasa 37
Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.
tabula rasa 36
L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.
tabula rasa 35
Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.
tabula rasa 34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.
tabula rasa 33
L’été affirme sa lumière. Les passants cherchent l’ombre et les bonnes affaires sans se douter que le lieu s’épuise.
47
Les années font et défont leurs marques. Le sang de l’origine et celui du désastre se confondent et résonnent comme magnétisés par la chair qui jour à jour s’effondre. Il faudra espérer que le métal suffise à protéger l’idée. Il faudra que l’image puisse dénouer l’âme.
tabula rasa
47
Les années font et défont leurs marques. Le sang de l’origine et celui du désastre se confondent et résonnent comme magnétisés par la chair qui jour à jour s’effondre. Il faudra espérer que le métal suffise à protéger l’idée. Il faudra que l’image puisse dénouer l’âme.