tabula rasa
tabula rasa 42
C’est l’heure où la vie industrieuse hésite. Le pain attend le melon, le pinot grigio tremble un peu dans son verre.
tabula rasa 41
Les siècles se télescopent sur la place et la beauté n’en finit pas de résister à tous les gibelins.
tabula rasa 40
La fin du jour est la fin d’un voyage. Ce qui subsiste de la lumière toscane se dissout dans le chêne.
tabula rasa 39
L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près.
tabula rasa 38
Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.
46
Les semaines accumulent les pages. Le hasard des désordres confond les transparences et confronte les siècles à l’heure ralentie. Un pronom se révèle comme un point cardinal réveillerait Florence et ses fleurs et ses fruits. L’image ne distingue pas le vrai du faux.
tabula rasa
46
Les semaines accumulent les pages. Le hasard des désordres confond les transparences et confronte les siècles à l’heure ralentie. Un pronom se révèle comme un point cardinal réveillerait Florence et ses fleurs et ses fruits. L’image ne distingue pas le vrai du faux.