tabula rasa
tabula rasa 27
À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.
tabula rasa 26
On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.
tabula rasa 25
Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.
tabula rasa 24
L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.
tabula rasa 23
Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars.
45
Les jours de juin s’étalent en anniversaires que nul ne célèbre. Le ciel se couvre comme la peau se froisse et le feu se repose. Pourtant l’idée subsiste de ce qui fut, pourvu qu’on lise dans le bois l’initiale du prénom travesti en adage. L’image ne garde trace ni de l’averse ni de l’alarme.
tabula rasa
45
Les jours de juin s’étalent en anniversaires que nul ne célèbre. Le ciel se couvre comme la peau se froisse et le feu se repose. Pourtant l’idée subsiste de ce qui fut, pourvu qu’on lise dans le bois l’initiale du prénom travesti en adage. L’image ne garde trace ni de l’averse ni de l’alarme.