tabula rasa
tabula rasa 07
Le jour file à l’envers du jour. Les montagnes s’estompent. Arrondies par les siècles et par les conquêtes.
tabula rasa 06
D’une saison sur l’autre, le soleil fait son œuvre. La gourmandise court sous la peau.
tabula rasa 05
Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase.
tabula rasa 04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre.
tabula rasa 03
L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.

44
La saison affiche ses couleurs, ses fièvres et ses musiques. L’enfance n’est jamais bien loin et on se prend à rêver de marmelade et d’hibiscus, de sirop et d’amandes, comme jadis Mary petite reine sans royaume. Les mots sont des reflets, l’image, une machine à remonter le temps.
tabula rasa

44
La saison affiche ses couleurs, ses fièvres et ses musiques. L’enfance n’est jamais bien loin et on se prend à rêver de marmelade et d’hibiscus, de sirop et d’amandes, comme jadis Mary petite reine sans royaume. Les mots sont des reflets, l’image, une machine à remonter le temps.