tabula rasa
tabula rasa 37
Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.
tabula rasa 36
L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.
tabula rasa 35
Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.
tabula rasa 34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.
tabula rasa 33
L’été affirme sa lumière. Les passants cherchent l’ombre et les bonnes affaires sans se douter que le lieu s’épuise.
43
Certaines nuits sont blanches. Les villes s’y confondent en un précipité de parfums, de liqueurs et de salives. Des amours vieilles et vives s’y réécriraient presque, pour peu que le poème devienne pont, pour peu que le papier, l’encre et le vin ne trahissent pas l’image.
tabula rasa
43
Certaines nuits sont blanches. Les villes s’y confondent en un précipité de parfums, de liqueurs et de salives. Des amours vieilles et vives s’y réécriraient presque, pour peu que le poème devienne pont, pour peu que le papier, l’encre et le vin ne trahissent pas l’image.