tabula rasa

tabula rasa 27

À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.

tabula rasa 26

On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.

tabula rasa 25

Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.

tabula rasa 24

L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.

tabula rasa 23

Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars.

41

Les siècles se télescopent sur la place et la beauté n’en finit pas de résister à tous les gibelins. On la trouve toujours, dans les marbres anciens et les matières neuves, comme dans le travail qui traverse les jours à l’ombre des coupoles. Obstinément, les images fleurissent.

tabula rasa

41

Les siècles se télescopent sur la place et la beauté n’en finit pas de résister à tous les gibelins. On la trouve toujours, dans les marbres anciens et les matières neuves, comme dans le travail qui traverse les jours à l’ombre des coupoles. Obstinément, les images fleurissent.