tabula rasa

tabula rasa 22

Le soir tombe trop tôt pour garder aux objets leur couleur. Les mouvements de la ville pourtant s’obstinent.

tabula rasa 21

L’hiver parisien pleut sur ce qui reste du dimanche. Il y avait des chaises et des vases et des verres et des tables.

tabula rasa 20

Certaines semaines sont longues. Où la seule élégance est celle de la patience. Où il faut à la fois être et ne pas être.

tabula rasa 19

Les années se superposent à la surface des matins. Car les objets survivent à l’exil, même cachés jusqu’à l’oubli.

tabula rasa 18

Le jour s’est allongé et reflète son bleu sur la table voisine. Ceux-là qui s’y assemblent ont encore tout leur temps.

40

La fin du jour est la fin d’un voyage. Ce qui subsiste de la lumière toscane se dissout dans le chêne comme si le gris mat de la pierre s’allumait soudain en une ultime renaissance. Les pas disparaissent des cartes, la mémoire se replie et on pense à Stendhal. Trop d’images bouleversent le présent.

tabula rasa

40

La fin du jour est la fin d’un voyage. Ce qui subsiste de la lumière toscane se dissout dans le chêne comme si le gris mat de la pierre s’allumait soudain en une ultime renaissance. Les pas disparaissent des cartes, la mémoire se replie et on pense à Stendhal. Trop d’images bouleversent le présent.