tabula rasa

tabula rasa 43

Certaines nuits sont blanches. Les villes s’y confondent en un précipité de parfums, de liqueurs et de salives.

tabula rasa 42

C’est l’heure où la vie industrieuse hésite. Le pain attend le melon, le pinot grigio tremble un peu dans son verre.

tabula rasa 41

Les siècles se télescopent sur la place et la beauté n’en finit pas de résister à tous les gibelins.

tabula rasa 39

L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près.

tabula rasa 38

Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.

40

La fin du jour est la fin d’un voyage. Ce qui subsiste de la lumière toscane se dissout dans le chêne comme si le gris mat de la pierre s’allumait soudain en une ultime renaissance. Les pas disparaissent des cartes, la mémoire se replie et on pense à Stendhal. Trop d’images bouleversent le présent.

tabula rasa

40

La fin du jour est la fin d’un voyage. Ce qui subsiste de la lumière toscane se dissout dans le chêne comme si le gris mat de la pierre s’allumait soudain en une ultime renaissance. Les pas disparaissent des cartes, la mémoire se replie et on pense à Stendhal. Trop d’images bouleversent le présent.