tabula rasa

tabula rasa 27

À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.

tabula rasa 26

On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.

tabula rasa 25

Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.

tabula rasa 24

L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.

tabula rasa 23

Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars.

39

L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près dont le pas ralentit. On ne s’y ennuie pas, on cherche la beauté, le silence et le vent, comme s’il était possible de recouvrir d’hiver la faiblesse des corps. L’image fond dans la lumière.

tabula rasa

39

L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près dont le pas ralentit. On ne s’y ennuie pas, on cherche la beauté, le silence et le vent, comme s’il était possible de recouvrir d’hiver la faiblesse des corps. L’image fond dans la lumière.