tabula rasa

tabula rasa 07

Le jour file à l’envers du jour. Les montagnes s’estompent. Arrondies par les siècles et par les conquêtes.

tabula rasa 06

D’une saison sur l’autre, le soleil fait son œuvre. La gourmandise court sous la peau.

tabula rasa 05

Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase.

tabula rasa 04

La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre.

tabula rasa 03

L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.

39

L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près dont le pas ralentit. On ne s’y ennuie pas, on cherche la beauté, le silence et le vent, comme s’il était possible de recouvrir d’hiver la faiblesse des corps. L’image fond dans la lumière.

tabula rasa

39

L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près dont le pas ralentit. On ne s’y ennuie pas, on cherche la beauté, le silence et le vent, comme s’il était possible de recouvrir d’hiver la faiblesse des corps. L’image fond dans la lumière.