tabula rasa
tabula rasa 27
À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.
tabula rasa 26
On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.
tabula rasa 25
Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.
tabula rasa 24
L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.
tabula rasa 23
Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars.
34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse et quelque illusion qu’on entretienne jusqu’à la nuit, les fêtes s’abîment dans l’histoire. Dès lors, il n’y a plus de table et la saison s’oublie. On sait qu’il ne suffira pas d’imaginer le port pour prendre le large. L’image est naufragée.
tabula rasa
34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse et quelque illusion qu’on entretienne jusqu’à la nuit, les fêtes s’abîment dans l’histoire. Dès lors, il n’y a plus de table et la saison s’oublie. On sait qu’il ne suffira pas d’imaginer le port pour prendre le large. L’image est naufragée.