tabula rasa

tabula rasa 38

Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.

tabula rasa 37

Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.

tabula rasa 36

L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.

tabula rasa 35

Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.

tabula rasa 33

L’été affirme sa lumière. Les passants cherchent l’ombre et les bonnes affaires sans se douter que le lieu s’épuise.

34

Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse et quelque illusion qu’on entretienne jusqu’à la nuit, les fêtes s’abîment dans l’histoire. Dès lors, il n’y a plus de table et la saison s’oublie. On sait qu’il ne suffira pas d’imaginer le port pour prendre le large. L’image est naufragée.

tabula rasa

34

Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse et quelque illusion qu’on entretienne jusqu’à la nuit, les fêtes s’abîment dans l’histoire. Dès lors, il n’y a plus de table et la saison s’oublie. On sait qu’il ne suffira pas d’imaginer le port pour prendre le large. L’image est naufragée.