tabula rasa
tabula rasa 48
Les présents conjuguent les écritures. L’histoire longue se poursuit dans les cahiers et dans les ors.
tabula rasa 47
Les années font et défont leurs marques. Le sang de l’origine et celui du désastre se confondent.
tabula rasa 46
Les semaines accumulent les pages. Le hasard des désordres confond les transparences et confronte les siècles.
tabula rasa 45
Les jours de juin s’étalent en anniversaires que nul ne célèbre. Le ciel se couvre comme la peau se froisse.
tabula rasa 44
La saison affiche ses couleurs, ses fièvres et ses musiques. L’enfance n’est jamais bien loin.
30
Au jour et à l’heure dite, le printemps s’imagine. Ni dedans ni dehors, il suffit d’oublier quel le froid peut habiter au plus profond de soi, quand le souffle s’épuise à chercher jusqu’à l’idée du baiser, quand l’œil devient liquide et quand les mots se cassent. L’image inverse la menace.
tabula rasa
30
Au jour et à l’heure dite, le printemps s’imagine. Ni dedans ni dehors, il suffit d’oublier quel le froid peut habiter au plus profond de soi, quand le souffle s’épuise à chercher jusqu’à l’idée du baiser, quand l’œil devient liquide et quand les mots se cassent. L’image inverse la menace.