tabula rasa
tabula rasa 48
Les présents conjuguent les écritures. L’histoire longue se poursuit dans les cahiers et dans les ors.
tabula rasa 47
Les années font et défont leurs marques. Le sang de l’origine et celui du désastre se confondent.
tabula rasa 46
Les semaines accumulent les pages. Le hasard des désordres confond les transparences et confronte les siècles.
tabula rasa 45
Les jours de juin s’étalent en anniversaires que nul ne célèbre. Le ciel se couvre comme la peau se froisse.
tabula rasa 44
La saison affiche ses couleurs, ses fièvres et ses musiques. L’enfance n’est jamais bien loin.
25
Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau. À peine pense-t-on aux châteaux et aux grottes qui s’offriront peut-être, comme des analepses, quand nous prendrons la route. Le café refroidit et l’image de l’arbre attend une mésange qui ne viendra pas.
tabula rasa
25
Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau. À peine pense-t-on aux châteaux et aux grottes qui s’offriront peut-être, comme des analepses, quand nous prendrons la route. Le café refroidit et l’image de l’arbre attend une mésange qui ne viendra pas.