tabula rasa

tabula rasa 38

Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.

tabula rasa 37

Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.

tabula rasa 36

L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.

tabula rasa 35

Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.

tabula rasa 34

Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.

23

Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars comme si le murmure du temps qui nous change lui était inaudible. Mais le présent renouvèle les signes et la langue s’avive en balbutiant. L’image se conjugue au futur.

tabula rasa

23

Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars comme si le murmure du temps qui nous change lui était inaudible. Mais le présent renouvèle les signes et la langue s’avive en balbutiant. L’image se conjugue au futur.