tabula rasa
tabula rasa 43
Certaines nuits sont blanches. Les villes s’y confondent en un précipité de parfums, de liqueurs et de salives.
tabula rasa 42
C’est l’heure où la vie industrieuse hésite. Le pain attend le melon, le pinot grigio tremble un peu dans son verre.
tabula rasa 41
Les siècles se télescopent sur la place et la beauté n’en finit pas de résister à tous les gibelins.
tabula rasa 40
La fin du jour est la fin d’un voyage. Ce qui subsiste de la lumière toscane se dissout dans le chêne.
tabula rasa 39
L’été s’obstine et noie la place. Un boulanger résiste à l’août qui déshabite la ville à quelques passants près.
23
Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars comme si le murmure du temps qui nous change lui était inaudible. Mais le présent renouvèle les signes et la langue s’avive en balbutiant. L’image se conjugue au futur.
tabula rasa
23
Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars comme si le murmure du temps qui nous change lui était inaudible. Mais le présent renouvèle les signes et la langue s’avive en balbutiant. L’image se conjugue au futur.