tabula rasa
tabula rasa 38
Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.
tabula rasa 37
Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.
tabula rasa 36
L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.
tabula rasa 35
Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.
tabula rasa 34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.
19
Les années se superposent à la surface des matins. Car les objets survivent à l’exil, même cachés jusqu’à l’oubli dans des boîtes patientes. Il suffirait alors de déplacer les meubles comme on cherche son souffle pour qu’ils nous fassent signe. L’image joue sur plusieurs tableaux.
tabula rasa
19
Les années se superposent à la surface des matins. Car les objets survivent à l’exil, même cachés jusqu’à l’oubli dans des boîtes patientes. Il suffirait alors de déplacer les meubles comme on cherche son souffle pour qu’ils nous fassent signe. L’image joue sur plusieurs tableaux.