tabula rasa
tabula rasa 28
Le matin s’émiette phrase par phrase. Et à voix basse. Pour ne pas réveiller l’amie qui allonge sa nuit à l’étage.
tabula rasa 27
À l’heure du déjeuner, la formule s’affiche. Nulle magie pourtant ne peut superposer aux mouvements d’un passant l’immobilité définitive de quelque fantôme.
tabula rasa 26
On voudrait croire au printemps comme à un autre monde. Les cartes postales porteraient des baisers aux confins des détresses.
tabula rasa 25
Le matin ouvre ses fenêtres. Il est encore trop tôt pour qu’on entende l’âne et le ruisseau.
tabula rasa 24
L’heure expose sa lumière d’hiver et d’artifice. L’espace se déplace dans le cadre, invariant pourtant dans tous ses invisibles.

13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.
tabula rasa

13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.