tabula rasa
tabula rasa 38
Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.
tabula rasa 37
Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.
tabula rasa 36
L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.
tabula rasa 35
Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.
tabula rasa 34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.

13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.
tabula rasa

13
C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.