tabula rasa

tabula rasa 07

Le jour file à l’envers du jour. Les montagnes s’estompent. Arrondies par les siècles et par les conquêtes.

tabula rasa 06

D’une saison sur l’autre, le soleil fait son œuvre. La gourmandise court sous la peau.

tabula rasa 05

Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase.

tabula rasa 04

La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre.

tabula rasa 03

L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.

13

C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.

tabula rasa

13

C’est parce qu’au matin, c’est parce qu’à la nuit, les mots s’étalent. Répandent leur musique, exhibent les lectures et dessinent un abime. Il y a des histoires et il y a des feux, imaginés comme des présages. Il y a Barbara, il y a Aristote et il y a quelqu’une. L’image se dédouble dans l’image.