tabula rasa

tabula rasa 48

Les présents conjuguent les écritures. L’histoire longue se poursuit dans les cahiers et dans les ors.

tabula rasa 47

Les années font et défont leurs marques. Le sang de l’origine et celui du désastre se confondent.

tabula rasa 46

Les semaines accumulent les pages. Le hasard des désordres confond les transparences et confronte les siècles.

tabula rasa 45

Les jours de juin s’étalent en anniversaires que nul ne célèbre. Le ciel se couvre comme la peau se froisse.

tabula rasa 44

La saison affiche ses couleurs, ses fièvres et ses musiques. L’enfance n’est jamais bien loin.

10

L’hiver ne s’est pas encore confondu dans le jour. Le jardin est un jardin. Une porte est une porte est une porte. Les cailloux sont des pierres et les pierres sont des pages où les mots sont couchés comme l’oubli. Le souffle se condense. L’image conjugue le verbe être.

tabula rasa

10

L’hiver ne s’est pas encore confondu dans le jour. Le jardin est un jardin. Une porte est une porte est une porte. Les cailloux sont des pierres et les pierres sont des pages où les mots sont couchés comme l’oubli. Le souffle se condense. L’image conjugue le verbe être.