tabula rasa
tabula rasa 38
Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.
tabula rasa 37
Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.
tabula rasa 36
L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.
tabula rasa 35
Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.
tabula rasa 34
Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.
09
Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores. La pierre est comme un sucre blond qui fond dans le silence. On ne voit pas la pluie ni la rivière. On ne mesure pas la profondeur du puits, ni celle des connivences. L’image fige l’odeur des fruits.
tabula rasa
09
Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores. La pierre est comme un sucre blond qui fond dans le silence. On ne voit pas la pluie ni la rivière. On ne mesure pas la profondeur du puits, ni celle des connivences. L’image fige l’odeur des fruits.