tabula rasa
tabula rasa 07
Le jour file à l’envers du jour. Les montagnes s’estompent. Arrondies par les siècles et par les conquêtes.
tabula rasa 06
D’une saison sur l’autre, le soleil fait son œuvre. La gourmandise court sous la peau.
tabula rasa 05
Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase.
tabula rasa 04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre.
tabula rasa 03
L’heure n’est pas venue d’effacer toute trace. Des fragments de musique, de poème et d’agrumes survivent à l’absence.
09
Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores. La pierre est comme un sucre blond qui fond dans le silence. On ne voit pas la pluie ni la rivière. On ne mesure pas la profondeur du puits, ni celle des connivences. L’image fige l’odeur des fruits.
tabula rasa
09
Le matin s’allonge. L’âge se révèle dans les fibres et la forme des figues répond à celle des amphores. La pierre est comme un sucre blond qui fond dans le silence. On ne voit pas la pluie ni la rivière. On ne mesure pas la profondeur du puits, ni celle des connivences. L’image fige l’odeur des fruits.