tabula rasa

tabula rasa 38

Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.

tabula rasa 37

Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.

tabula rasa 36

L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.

tabula rasa 35

Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.

tabula rasa 34

Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.

05

Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase, que le silence des surfaces et les volutes de l’ailleurs. Des tendresses nouvelles s’inventent dans les blancs comme des télégrammes. Le fil n’est pas rompu. L’image le dénoue.

tabula rasa

05

Nul rêve ne survit à la nuit, nul soupir, nulle danse que viendrait interrompre le jour. Il n’y a que la lumière rase, que le silence des surfaces et les volutes de l’ailleurs. Des tendresses nouvelles s’inventent dans les blancs comme des télégrammes. Le fil n’est pas rompu. L’image le dénoue.