tabula rasa
tabula rasa 23
Le nouvel an chinois accroche ses symboles aux lampadaires de la place. La vieille France s’accroche aux siens et rêve de nénuphars.
tabula rasa 22
Le soir tombe trop tôt pour garder aux objets leur couleur. Les mouvements de la ville pourtant s’obstinent.
tabula rasa 21
L’hiver parisien pleut sur ce qui reste du dimanche. Il y avait des chaises et des vases et des verres et des tables.
tabula rasa 20
Certaines semaines sont longues. Où la seule élégance est celle de la patience. Où il faut à la fois être et ne pas être.
tabula rasa 19
Les années se superposent à la surface des matins. Car les objets survivent à l’exil, même cachés jusqu’à l’oubli.
04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre. Le texte file sous ses yeux. Le paysage est une phrase. On dirait que la vitre est l’issue de secours ou l’accès, c’est selon l’angle de la lumière. L’image s’est évadée du cadre.
tabula rasa
04
La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre. Le texte file sous ses yeux. Le paysage est une phrase. On dirait que la vitre est l’issue de secours ou l’accès, c’est selon l’angle de la lumière. L’image s’est évadée du cadre.