tabula rasa

tabula rasa 38

Au matin, le réel s’amenuise. La matière devient un condensé de sel et de patience.

tabula rasa 37

Une semaine a passé dessinant son oubli. Les regards et les doutes ont sombré, et les vagues et les sables se sont tus.

tabula rasa 36

L’heure ne se devine pas à son poids de métal. Ni l’odeur de la peau aux formes du parfum.

tabula rasa 35

Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte.

tabula rasa 34

Ce jour n’est pas un jour de fête. Car parfois, quoiqu’on fasse, les fêtes s’abîment dans l’histoire.

04

La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre. Le texte file sous ses yeux. Le paysage est une phrase. On dirait que la vitre est l’issue de secours ou l’accès, c’est selon l’angle de la lumière. L’image s’est évadée du cadre.

tabula rasa

04

La barre du jour s’étale sur les toits de Paris. Le ciel a pris son bleu d’hiver, le train, son erre d’aller, la voyageuse, son livre. Le texte file sous ses yeux. Le paysage est une phrase. On dirait que la vitre est l’issue de secours ou l’accès, c’est selon l’angle de la lumière. L’image s’est évadée du cadre.