tabula rasa

49

L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide, on ne dénombre plus ni les mots ni les jours. Les pages lues ne seront pas relues et des livres s’écrivent comme des infinis. L’image fragmente la mémoire.

tabula rasa

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L’automne affirme ses rouges et calme ses chagrins. On ne voit plus la chaise vide ni le lit, on ne savoure plus ni l’amer ni l’acide, on ne dénombre plus ni les mots ni les jours. Les pages lues ne seront pas relues et des livres s’écrivent comme des infinis. L’image fragmente la mémoire.