tabula rasa

35

Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte. Toutes les évidences et les tranquillités s’en sont allées comme s’épuise sur la langue le souvenir de la soif et celui du baiser. La mer si proche donne à l’image un goût de sel.

tabula rasa

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Le matin trace son chemin d’ombre. Il n’y a rien au-delà. Et il n’y aura rien. La chaise ne garde nulle empreinte. Toutes les évidences et les tranquillités s’en sont allées comme s’épuise sur la langue le souvenir de la soif et celui du baiser. La mer si proche donne à l’image un goût de sel.